En 1968, la télévision française était-elle soumise au Général De Gaulle? D'autres mentions manuscrites retrouvées par les historiens révèleront des tensions entre journalistes et direction de l'ORTF[5]. L'atelier populaire des beaux arts en mai 1968 . La radio publique est de son côté restée plus libre de ses mouvements durant les premières semaines de Mai 68[4], couvrant par exemple la première nuit des barricades, le 10 mai, comme les radios privées mais de manière moins sensationnelle et plus neutre[4]. Affiche originale dessinée en 1968 par le peintre niçois Raymond MORETTI, dont la vente était destinée à soutenir les grévistes de l'ORTF, et contre la censure à la télévision. Si l’art a eu une si grande implication dans ces événements, c’est parce qu’il a répondu à un besoin : communiquer efficacement, rapidement, au plus grand nombre. En 1968, la télévision française était-elle soumise au Général De Gaulle? Puis l'ORTF corrige légèrement le tir le lendemain 12 mai à Télésoir : après la déclaration du Premier ministre, le leader du SNEsup, Alain Geismar est interrogé, de même qu'un étudiant de l'UNEF[5]. Affiche de mai 1968, visant à promouvoir l’indépendance de l’ORTF (Office de Radiodiffusion-télévision française), l’établissement étant à l’époque géré par l’Etat français. Les cadres officiel de l'ORTF sont dans une phase où ils voient leur pouvoir discuté, contesté de l’intérieur même de la rédaction. Daniel Cohn-Bendit et son ami proche Olivier Castro, sont les « héros » du reportage finalement diffusé avec les coupes, selon l'historien Jean-Pierre Filiu[12]. Ils retournent à Nanterre lES jours suivants[12]. vue à travers la presse hebdomadaire locale. 12 mars 2020 - Affiche / 1968-2018 / poster. Le documentaire du jour évoque la grève à l'ORTF en 1968 ; les salariés revendiquent l'indépendance et l'objectivité journalistique. 1 Société Mon propos est de présenter la grève de l'ORTF de mai et juin 1968, vue à travers la presse - non pas à travers toute la presse, mais exclusivement à travers la presse hebdomadaire, non pas d'après les grands hebdomadaires nationaux, mais d'après les modestes … Le contrôle étroit de la télévision avait été dénoncés les jours précédents par les manifestants[3]. Mais ensuite « tout change dans la semaine du 10 au 16 juin »[2], notamment avec le retour de la chronique parisienne de radio-télévision dans de nombreux journaux, alors qu'elle avait été interrompues au cours de la seconde moitié du mois de mai par la grève des messageries de presse[2]. Le 4 juin, l'ORTF passe à deux journaux, à 20 heures et la nuit[5]. Pendant Mai 1968, de nombreuses affiches éditées par les étudiants contestataires s’en prennent au musellement de l’information par le pouvoir gaulliste. Commémoration de mai 1968 : analyse de la réaction de la télévion de l'époque, l'ORTF (une seule chaîne de télé). L'ORTF promet de diffuser dès le samedi soir le reportage de Panorama. Dans la presse quotidienne proche des milieux catholiques, Le Monde souligne au contraire à la fin de la grève que « l'affaire des cent dix journalistes de l'actualité radiophonique » qui ont été « priés de rentrer chez eux en attendant une convocation individuelle, a provoqué une réelle émotion »[28]. 4 ... juin 1968 Un responsable de I'ORTF se souvient de l'intervention du général de Gaulle à la radio (30 mai) Si la journée du 29 mai fut [pour de Gaulle] la journée Le 23 avril, la première séance de l'examen de la motion de censure déposée par la Fédération de la gauche marqué les critiques de l'opposition contre la politique gouvernementale de l'information, s'en prenant essentiellement à l'ORTF[6]. La presse catholique se montre au contraire très compréhensive au début et soutient la « nécessité d'une diversification des points de vue, sans lesquels il n'y a pas d'information honnête »[2]. Près de 65 % des Français reçoivent à cette époque la première chaîne et 42 % la seconde, lancée en 1964 et qui a tout juste débuté sa diffusion en couleur en 1967 . Le 3 mai, Alain de Sédouy et André Harris demandent à Guy Demoy et Francesco Espresa, d'aller filmer au Quartier Latin. Tout d'abord, nous allons démontrer le rôle de l'État dans la télévision française, puis comment sont retransmis les événements de mai 1968 à la télévision, enfin les changements opérés au sein de l'ORTF. J'ai fait partie de ce mouvement, mais c'était après la nuit des barricades (le 10 mai 1968, NDLR), après la grande manifestation en faveur du général de Gaulle le 30 mai. L'atelier populaire des beaux arts en mai 1968 . L'équipe du magazine a appris trois-quart d'heures avant la diffusion que le gouvernement s'y oppose, par décision des ministres de l'Information et de l'Éducation nationale[14]. Les débats, même ceux de l’hémicycle, sont censurés lorsque le président de séance le juge … En mai 1968, des étudiants et des artistes de l’école des Beaux-Arts de Paris fondent l’Atelier populaire. Le 22 mai, les journalistes de la radio ont élu un « Comité des cinq », chargé de surveiller l’objectivité de l’information. Les salariés de l'ORTF ont fait 70 jours de grève pour dénoncer la main mise du pouvoir politique sur l'information. Mais elle le fait sans la séquence sur les étudiants[15] ce qui déclenche une nouvelle dénonciation de la censure[15]. En mai 68, la radio et la photographie libèrent le son et l'image Alors que l'ORTF est paralysée, radios privées et photographes entrent dans l'actualité. affiche mai 1968 pas cher ⭐ Neuf et occasion Meilleurs prix du web Promos de folie 5% remboursés minimum sur votre commande ! En mai 1968, l’audiovisuel est attaqué dans son ensemble, qu’il soit public ou bien privé. Le 12 mai 1968, les premières affiches sont réalisées à l’atelier de lithographie de l’École de Beaux-Arts de Paris, en grève depuis le 8 mai. Entre-temps, dans Télémidi du 17 mai, le communiqué des journalistes, rédigé le matin même, a été lu à l'antenne : ils « affirment leur refus de subir l'influence des ministères et des partis politiques quels qu'ils soient (...) ». Dans « ces textes électoraux de la majorité, la question de la grève de l'ORTF n'apparaît jamais », souligne l'historien, pour qui un très clair « silence des candidats de la majorité semble donc déterminer celui de la presse locale conservatrice ». La grève des techniciens et journalistes prend ensuite place sur la période située entre le lundi 13 mai et le mercredi 15 mai[23]. Après l'important mouvement de Mai 68, il se renforcera peu à peu pour donner naissance en 1974, lors de l'éclatement de l'ORTF, au Syndicat unifié de la Radio-télévision (SURT-CFDT), dirigé par François Werner, qui a été aidé pour cette fusion par Marc Avril, René Hampe, Régis Farnoux, Maurice Billy et Michel Rey. Les grèves des journalistes suscitaient une vive réaction auprès de la population. Ils y réalisent des affiches destinées à être placardées dans les rues pour soutenir le mouvement de contestation. Réalisé par Jean-Pierre Thomas, le reportage est complété par quelques séquences, ajoutées au dernier moment,de la grande manifestation unitaire du 13 mai 1968[19]. Dans la foulée, une partie de la rédaction de l’Actualité télévisée se met à son tour en grève[23], et cette grève est soutenue et même coordonnée par un « comité des dix » réunissant des journalistes connus, qui fait écho au « Comité des cinq » mis sur pied par les grévistes à la radio trois jours plus tôt. « Laissera-t-on accréditer l'idée selon laquelle il existe deux catégories de journalistes à l'ORTF : les " conditionnés ", qui subissent les servitudes de la propagande et de la censure gouvernementales, ET les "émancipés", qui entendent pratiquer leur métier de journaliste avec un souci d'honnêteté et dans un climat de liberté que l'exercice de cette profession exige » se demande alors le quotidien[25]. À France Inter, début juin est annoncée l démissions de Pierre de Boisdeffre[4]. Du 2 au 14 mai, selon un bilan chiffré des images archivées, deux heures ont été consacrées dans les journaux télévisés aux événements : Les réactions de la presse sont vigoureuses aussi. L'Office de radiodiffusion-télévision française (ORTF) est un établissement public à caractère industriel et commercial créé en 1964 et remplacé en 1974, ayant pour mission la tutelle de la radiodiffusion et de la télévision publique, la gestion des émetteurs et de la production audiovisuelle nationales et régionales. Déclenchée progressivement après le début de la crise sociale de mai 1968, elle se « distingue par sa longueur »[2] : cinq semaines pour le personnel administratif et technique, contre par exemple deux semaines à EDF et jusqu'à sept semaines d'arrêt de travail pour les journalistes, qui ont suivi la contestation des producteurs et réalisateurs de télévision qui avait commencé dès le 11 mai, avant toutes les autres grèves, « au lendemain de la censure de l'émission Panorama »[2], selon Lithographie: Le Conquistador par Jean Carzou, L'affiche française Les manifestations d'étudiants prévues le soir du 17 mai devant les studios de télévision, désapprouvées par un communiqué de la CGT[22] sont annulées vers minuit le 16 mai par un communiqué commun de l'UNEF et du SNESup[24], qui les transforment en un appel à manifester « un soutien concret des luttes ouvrières » le 17 mai. Voir plus d'idées sur le thème mai 68, affiche mai 68, affiche. Le mouvement s'étend cependant, avec 116 journalistes de la télévision sur 150 en grève le 27 mai, ce qui amène le gouvernement à demander à la police fermer de force l’accès à Cognacq-Jay[23], y compris pour les salariés qui y travaillent. Une demi-heure après le débat en direct est prévu l'allocution de Georges Pompidou qui finalement passe à 21 h 34, et porte l'indication « Déclaration non prévue enregistrée vers 21 h 25 », le premier ministre ayant refait son enregistrement car le débat n'a pas tourné au vinaigre comme il l'espérait. Dès le 10 mai, avant le refus de la diffusion de Panorama, le bureau du syndicat des réalisateurs avait protesté « contre la partialité de l'information à la télévision » [10]. Le vendredi 10 mai à Paris dans la soirée la jonction des lycéens avec les étudiants s'opère vers 18h30 et forment un cortège de 10 000 manifestants[11] qui part "à l'hôpital Saint-Antoine !" Libérons l'O. Le 16 mai, un autre débat, en direct, associera Sauvageot, Geismar et Cohn-Bendit à 3 journalistes de presse écrite, représentant France-Soir, Paris-Presse et Le Figaro, suivi par un discours du Premier Ministre, Georges Pompidou. l'historien de la presse Marc Martin[2]. Vous devez être connecté pour publier un commentaire. La Grève des techniciens et journalistes de l'ORTF en mai-juin 1968 est un événement qui a joué un rôle important dans le déroulement de Mai 68 puis dans l'évolution du service public de l'audiovisuel en France. … "Mai-68 : "radios barricades" contre "voix de la France" par Christine Siméon, le 20 mars 2018, "La légende de l'écran noir : l'information à la télévision, en mai-juin 1968" par Marie-Françoise Lévy et. La « critique de l'information » est un thème « omniprésent » dans les Affiches murales et slogans de Mai 68[27]., avec un grand nombre d'affiches qui critiquent en tout premier lieu le « manque d'indépendance » des grands moyens d'information[27]. See more ideas about protest art, protest posters, propaganda posters. » et affirmant que « Les travailleurs voient d'un mauvais œil l'ingérence extérieure des étudiants »[5] passe au 20 heures le même jour, celui d'une manifestations qui se rend du Quartier Latin à l'usine de Renault-Billancourt[5] à l'appel de l'UNEF, tandis qu'une autre avait été organisée par les maoïstes la veille. Le syndicat des réalisateurs et des producteurs de télévision tout comme celui des auteurs et compositeurs publient des communiqués au même contenu[5]. Les événements de Mai-68 ont inspirés de nombreux slogans, tous accompagnés d'affiches. Au cours des premiers jours par exemple, la presse communiste qui depuis des années « dénonce radio et télévision comme des instruments de propagande du gouvernement et les journalistes comme les mercenaires du pouvoir » continue sur sa lancée, avant de l'infléchir[2] après la mi-mai, en se montrant plus proche des grévistes, qui incluent aussi des techniciens. D’autres étudiants se joignent à eux place du Capitole. Dès son arrivée, l'annonce d'une intervention prévue vers 23 heures est diffusée dès 21 heures tous les quarts d'heure à la demande du directeur de l'information de l'ORTF. Nov 15, 2012 - Explore La revue Dissidences's board "Mai 68 : Affiches" on Pinterest. AFFICHE ENTOILÉE, ENCADREMENT DISPONIBLE SUR DEMANDE. On les voit devant l'université de Nanterre ironiser sur la couverture de L'Humanité du 3 mai «De faux révolutionnaires à démasquer », en reprenant l'expression utilisée la veille par le journal Minute. 2295, Route des Selves LA PRESSE. Le Monde juge « scandaleux que le magazine hebdomadaire du " plus grand journal de France ", 25 millions de téléspectateurs, n'ait pas obtenu l'autorisation de diffuser quoi que soit sur ce sujet, à l'heure même où Paris allait connaître une nuit d'émeute »[18]. Des salariés de l'ORTF défilent sous une banderole lors de la manifestation appelée par les syndicats CGT et CFDT à Paris le 24 mai 1968 pendant la grève générale de mai 1968. C'est la première parole apparue à l'ORTF des contestataires sur leur mouvement[5]. Le soir du 17 mai, les personnels de l'ORTF, réunis en assemblée générale, votent le principe de la grève générale[5],[23]. Par un communiqué envoyé dès le matin du samedi 11 mai à l'AFP[15], repris par la presse, il « s'indignent de la scandaleuse carence d'information du public (...) et constatent que la direction et la rédaction en chef de l'actualité télévisée ont été incapables de résister aux pressions gouvernementales et ont fait ainsi la preuve de leur irresponsabilité »[5]. »[12]. Affiche de mai 1968 : La chienlit c'est lui (caricature de Charles de Gaulle) - Affiche editee par l'Atelier Populaire (Beaux-Arts Beaux Arts) Cette oeuvre est une affiche de la période contemporaine appartenant au style propagande. L’objectif du pouvoir est d’éviter à tout prix la propagation du conflit et l'échauffement des esprits. Très rapidement, le gouvernement impose un blocus sur l’information et l’annonce clairement. Les techniciens et journalistes travaillent alors main dans la main, en mettant en suspens les journaux télévisés du 17 octobre 1962, soit onze jours avant le référendum constitutionnel sur l’élection du Président de la République au suffrage universel direct[9]. Ce sera la seconde, moins regardée [12]. Le 17 mai, une vaste assemblée générale des personnels, appelée la veille, se tient dans le studio 15, aux Buttes Chaumont[23], retransmise en duplex avec les autres sites comme la Maison de l’ORTF et les studios de Cognacq-Jay[23]. Le débat est enregistré le 14 mai dans l'après-midi[12]. Le premier mouvement étudiant de Mai 68 appelait de ses vœux une réforme profonde du système éducatif et universitaire en France, entre autres revendications sociales et culturelles. Quel rölejoue la télévision dans ['ennui qui menace DOC. La manifestation parisienne de soutien à Rudi Dutschke, le 19 avril à Paris, est signalée brièvement[5]. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Finalement, c'est Michel Jobert, directeur de cabinet de Georges Pompidou[12], qui a autorisé personnellement la diffusion. La grève de l'ORTF. - CPL la Tour Eiffel. En réaction, dès le lendemain est fondé un « comité de liaison » des journalistes[23], qui affirme sa « volonté de diffuser une information libérée de toute contrainte, entrave, censure »[23]. pour protester contre la couverture médiatique[11], mais apprend que la rive droite de la Seine est bloquée par des CRS pour protéger les Champs-Élysées. Au cours de cette même soirée du jeudi 16 mai, marquée par le communiqué de la CGT, une assemblée de personnels de l'ORTF « réunie spontanément »[24] a décidé de convoquer pour le lendemain une vaste « assemblée générale pour décider d'une grève illimitée »[24], en proposant 3 grandes revendications, création d'un conseil professionnel, remplacement du comité des programmes par un comité paritaire d'arbitrage et d'appel et participation paritaire de tous les personnels au sein d'un nouveau conseil d'administration[24]. « Dans ces conditions, les producteurs de " Zoom ", estimant que la séquence ne prend sa signification qu'accompagnée d'une discussion au fond, seront peut-être tentés de saborder l'émission », ajoute le quotidien du soir[21]. Cinquante ans après, à l’initiative de la Direction de la musique et de la création culturelle, Radio France et l’INA retracent ce parcours historique, le SILENCE RADIO du printemps 1968, par une rétrospective des événements vécus dans l’enceinte de la Maison ronde, et de l’ORTF plus largement. Affiche arrachée du Mur avec des affiches au dos / Vintage Poster Snatched from the Wall with posters at the back B.E. Affiche originale mai 68 ORTF EN LUTTE INDÉPENDANCE french poster 1968 041. ou Faire une offre +12,00 EUR (livraison) Camarades ouvriers ! La journée du 16 mai voit un premier débat public en direct programmé les jours précédent, par la direction de l'ORTF, intitulé « Tribune de l’Université »[23] et prévu pour une diffusion juste après le journal de 20 heures, avec la participation de trois journalistes de presse écrite et de trois des contestataires, Daniel Cohn-Bendit, Alain Geismar (secrétaire général du SNESup, et Jacques Sauvageot, vice-président de l'UNEF[23]. Elle évolue au fil du temps. En Mai 68, la France traverse une crise sociale sans précédent. Il a fait l'objet d'une préparation depuis avril 1968. Signée par l'artiste à la mine de plomb. Tracts et affiches placardés sur les murs de Paris (mai 1968) L'opposition au général de Gaulle et à la France du "passé" Au pouvoir depuis 1958, de Gaulle est pour les étudiants le symbole d'une France traditionnelle et morose qu'ils rejettent. vue à travers la presse hebdomadaire locale. Il y a cinquante ans, le mouvement protestataire de Mai 68 transformait profondément la société française. On s'interessera à l'affiche « L'intox vient à domicile » qui a été imprimée grâce à la technique du pochoir. Ses fonctions cessent en 1969. L’ATELIER POPULAIRE DES BEAUX-ARTS, C’EST QUOI? Il y a eu du changement à l'ORTF. Support vélin chamois mince Sujet : 55 x 41 cm - Feuillet : 80 x 59 cm. Affiche originale mai 68 ORTF EN LUTTE INDÉPENDANCE french poster 1968 041. La faible exposition médiatique des mouvements contestataires de 1968, qui ont débutés dès le mois de Mars dans le milieu étudiant et ouvrier débouche sur une grève de la majorité des travailleurs au sein de cet office ( environ 12 000 employés). Cohn-Bendit apparaît successivement didactique, chahuteur et responsable[12]. Du 6 juin au 11 juin, en participant chacune à son tour à une ronde silencieuse autour de la Maison de la Radio[1], différentes catégories professionnelles viennent manifester leur solidarité avec les personnels de l'ORTF en grève : En province, autour des stations régionales de l'ORTF dans les grandes villes, des débats et des galas sont organisés permettant grévistes d'expliquer leur action et de répondre aux questions de téléspectateurs privés de programmes[1]. Atelier bourgeois : non.« . La grève d'octobre 1962 conteste en particulier la sur-médiatisation de Charles de Gaulle. Daniel Cohn-Bendit, durant l'enregistrement, reproche à Harris et Sédouy de « les avoir amenés là »[12]. Affiche de 1968 pour l’indépendance de la presse française et de son organe principal, l’ORTF. Le 25 mai, ce sont les techniciens de l'ORTF qui prennent à leur tour la décision d'intervenir, mais contre une partie des journalistes qui continuent à répercuter seulement le point de vue du gouvernement. Le directeur général Jacques-Bernard Dupont réunit les chefs de service de l'actualité télévisée, en présence d'Emile Biasini, directeur de la télévision[25], pour leur exprimer « son entière confiance » et affirmer « très nettement qu'il portait la responsabilité de toutes les émissions de la télévision »[25]. Les producteurs de Panorama étaient passé outre les consignes de la direction de l’information[15] et craignaient que la censure remonte à l'échelle du gouvernement. À la télévision, ni l'agitation le 22 mars sur le campus de Nanterre[5], ni les événements de Toulouse du 25 avril n'ont été signalés par l'ORTF alors que le mouvement étudiant en Allemagne est évoqué à plusieurs reprises[5]. Affiche La Police à l'Ortf, 1968 Affiche pour la révolution étudiante de Mai 1968 Lithographie de couleurs rouge, portant un cachet de l'Ecole Supérieure des Beaux-arts. Deux jours plus tard, trois journalistes de France Inter démissionnent : ils expliquent leur écœurement dans une lettre au directeur général de l'ORTF, estimant «impossible d'exercer à l'actualité radiophonique le métier de journaliste conformément aux règles et aux principes moraux de cette profession»[26]. 1968 Affiche Originale Politique Mai 68. [Mai 1968]. Affiche de mai 1968, visant à promouvoir l'indépendance de l'ORTF (Office de Radiodiffusion-télévision française), l'établissement étant à l'époque géré par l'Etat français. Dans l'après-midi du 13 mai 1968, alors que les grandes manifestations s'achèvent, Jacques-Bernard Dupont, directeur général et des représentants du conseil d'administration de l'ORTF ont assisté à la projection de la principale séquence du magazine. Le Syndicat unifié des techniciens décide dès 1962 de travailler de concert avec Syndicat des journalistes de radio et de télévision (SRJT), né à la suite d'une grève pour défendre la déontologie des journalistes[8] et soutenu également par deux dirigeants de la CFTC de l'audiovisuel, Pierre Andreu et Henri Poumerol. La dernière modification de cette page a été faite le 19 novembre 2020 à 15:26. Wladimir d'Ormesson et François Bloch-Lainé, vice-président du Conseil d'administration, vont en parler chez Georges Gorse le Ministre de l'Information, qui convoque la commission information du conseil d'Administration pour visionner le reportage le 13 mai à 22 heures au siège du groupe[12]. Veritable Affiche Mai 1968 Atelier Des Beaux Arts Paris … Il expliquera ces divergences dans son livre Ondes de choc[20]. À partir du 26 mai 1968, le journal télévisé sur la première chaîne, est réalisé par les journalistes non grévistes, avec un seul journal à 20 heures, n'informant que sur les communications officielles[5]. L'Union des journalistes de la télévision vote la reprise du travail le 13 juillet[4]. L'interview de Georges Séguy, secrétaire général de la CGT, dénonçant le Mouvement du 22 mars « créé à grand renfort de publicité »[5], demandant « Cohn Bendit qui est-ce? Le lendemain 26 mai voit le « service minimum » exigé par la loi être appliqué soit 30 minutes minimum d’information à 20 heures[23]. Son ami Olivier Castre, interviewé à la terrasse d'un café, semble, par comparaison, moins brillant selon Jean-Pierre Filiu[12] et sa compagne Évelyne, reste confuse lorsque le journaliste de l'ORTF lui demande : « En somme, vous voulez devenir un cadre de cette société ? Affiche sérigraphiée. ORTF Mai 68 1968. “ORTF” (June 1968– Comité Écoles d’Art). 27 x 114 cm (2 identical prints side by side – image shows only one of the prints) Documented in: le 7 juin : les journalistes et ouvriers du livre ; le 8 juin : les ouvriers de la métallurgie ; le 9 juin : les enseignants et les étudiants ; le 12 juin : des personnes diverses, anonymes, auditeurs, et téléspectateurs venus. Tampon humide en bas à droite Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts. Cette assemblée générale vote de grève et une liste de revendications incluant l'abrogation de la loi sur l’ORTF, l'autonomie vis-à-vis du pouvoir, et la création d'un statut des personnels[23]. Le Monde observe alors que « le refus délibéré de permettre aux intéressés de s'expliquer, la maladresse avec laquelle l'ORTF a renforcé (au lieu de chercher à l'assouplir) l'intransigeance du gouvernement, ont créé un malaise chez les journalistes de l'actualité télévisée qui croyaient pourtant avoir franchi le cap des illusions dans ce domaine depuis longtemps »[25]. En parallèle, un second atel… Le gouvernement tente de séduire par des avancées matérielles, mais les grévistes n'obtiennent rien sur la liberté d’information ni sur l'indépendance des rédactions. Trois jours plus tard, alors qu'aucune solution n'a été trouvée et que le mouvement de grèves de Mai 68 n'a fait que s'étendre à travers le pays, le gaulliste Yves Guéna, ministre des Postes et Télécommunications, décide de couper les moyens de retransmission en direct du Quartier Latin[23].
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